vendredi 7 mars 2008

FILMCRITICA par un ennemi de Fellini

Je ne résiste pas à la tentation de vous citer l' extrait d’une critique consacrée à Satyricon réalisé en 1972, signée Sergio Arecco, ennemi notoire de Fellini qui vaut le détour et qui est citée dans le livre de l’un de ses anciens scénaristes, un certain Bernardino Zapponi.
« la lire, c’était entrer sur une planète inconnue : « le dernier travail de Fellini nous manifeste une différentiation sémantique, qui ne fait rien d’autre que renvoyer aux données conjecturées des deux expériences psychédéliques précédentes, Juliette des Esprits et Toby Dammit.
Une accumulation de niveaux et corrélats optiques qui déterminent arythmie, incongruence… « Et puis : « La réflexion iconique n’arrive pas à dimensionner l’exubérance du donné,et sélectionne seulement des secteurs passagers de la texture revendiquée, dénonçant un profit perdu macroscopique… » Et on parlait de « distraction mise hors de la distorsion des pleins et des vides pour conclure avec « …une siccité de moteurs idéologiques, de motivations grammaticales, de réalités romanesques. »
L’entropie de Federico Fellini. Le Kistch.
Federico était sous le charme. Presque admiratif.
« Comment peut-on écrire comme ça ? Murmurait-il.

Page 50 de « Mio fellini » par Zapponi, éditions de Fallois.

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